Régime spécial diabète
Sam 3 Mar - 9:59
L'alimentation joue un rôle majeur dans le bien-être et la santé des diabétiques, car elle permet de combler ses besoins nutritionnels, de contrôler le
glucose sanguin, d'atteindre un poids et des taux de lipides sanguins adéquats, de contrôler la pression artérielle et de prévenir les complications de la
maladie. Chez un diabétique, tout programme alimentaire doit être ajusté selon le degré d’activité physique et les médicaments. Il doit, en outre, suivre un
régime adapté au diabète .
Le test de dépistage recommandé est la mesure de la glycémie veineuse à jeun :
on prélève du sang dans une veine lorsque l'on est à jeun depuis au moins 8 heures. L'analyse par le laboratoire porte sur le plasma veineux, c'est-à-dire le sang
dont on a retiré les cellules (globules rouges, globules blancs et plaquettes).
Le diagnostic de diabète de type 2 est confirmé lorsqu'une seule glycémie est supérieure ou égale à 2 g/l (11,1 mmol/l), qu'il y ait ou non des symptômes de
diabète associés.
- Lorsque la glycémie est inférieure à 2 g/l (11,1 mmol/l) ou supérieure ou égale à 1,26 g/l (7 mmol/l), la confirmation diagnostique du diabète de type 2 sera faite
par un second test de glycémie veineuse à jeun. Le diagnostic sera confirmé en cas de glycémie à nouveau supérieure ou égale à ce seuil de 1,26 g/l (7 mmol/l).
- Lorsque la glycémie est comprise entre 1,10 g/l et 1,25 g/l (6,0 et 6,8 mmol/l), le diagnostic d'hyperglycémie modérée à jeun (prédiabète) est posé. Dans ce cas, le
test de dépistage doit être renouvelé un an plus tard.
Si la glycémie veineuse à jeun est inférieure à 1,10 g/l (6,0 mmol/l), il n'y a ni diabète, ni prédiabète. vous pouvez attendre entre 1 et 3 ans pour renouveler le test.
En attendant, surveillez votre équilibre alimentaire, pratiquez une activité physique (au moins 30 minutes, 3 fois par semaine) et essayez de perdre du poids.
Contrôler la glycémie
Contrôler l’apport en glucides. Chez un diabétique, le contrôle de l’apport en glucides est de toute première importance. Les glucides sont présents naturellement
(fruits, produits laitiers, féculents, légumineuses) ou sont ajoutés aux aliments (sucre, glucose, fructose, dextrose, miel, sirop d’érable, etc.). Il faut privilégier les
aliments contenant des glucides présents naturellement. Les sucres qu’on ajoute doivent être consommés avec modération. Ces derniers, peu nutritifs, se cachent
dans les céréales à déjeuner, les yogourts aux fruits, les vinaigrettes, les condiments, les barres de céréales, les muffins, les confitures et gelées, les gâteaux, etc.
On suggère de ne pas consommer plus de 10 % de ses calories totales sous forme de glucides ajoutés si le contrôle de la glycémie et des lipides est maintenu. Par
contre, si la glycémie et les taux de lipides n’étaient pas adéquats, une révision à la baisse de l’apport en sucres ajoutés devrait être envisagée
Et le fructose dans tout ça?
Le fructose produit une réponse insulinique plus faible que le saccharose ou l’amidon. Par contre, pris en grande quantité, il est associé à une hausse des lipides
sanguins, notamment des triglycérides. Il est donc recommandé d’éviter une consommation excessive de fructose (plus de 60 g par jour) provenant de boissons,
aliments ou produits transformés.
Répartir les glucides et les différents groupes d’aliments assez également dans la journée. Pour contrôler la glycémie et le poids, l’apport en glucides doit être bien
réparti dans la journée et l’espacement entre les repas doit être adéquat. Il ne serait pas souhaitable, par exemple, de manger ses 4 portions de fruits au petit-
déjeuner, ni de prendre toutes ses portions de viandes et substituts au souper.
Atteindre un poids santé. L’atteinte et le maintien d’un poids santé peuvent jouer un rôle dans le contrôle de la glycémie. Une perte aussi modeste que de 5 % à 10 %
de son poids initial peut améliorer la sensibilité à l’insuline, le contrôle de la glycémie, la maîtrise de l’hypertension et des taux trop élevés de lipides dans le sang.
En mangeant mieux, en diminuant les portions et en bougeant plus, vous pouvez atteindre votre objectif
Prévenir les maladies cardiovasculaires
Les maladies cardiovasculaires sont l’une des complications les plus fréquentes du diabète.
Réduire l'apport en lipides et privilégier les bons gras. Il est primordial, lorsque l’on est diabétique, de réduire la quantité totale de gras ingérés; surtout ceux de type
saturés et trans. Puisque le risque de maladies cardiovasculaires est de 2 à 3 fois plus élevé en présence qu’en l’absence de diabète, les gras saturés doivent
représenter moins de 7 % de l’apport énergétique quotidien et l’apport en acides gras trans doit être aussi faible que possible.
Il vaut mieux choisir des fromages et des viandes maigres et limiter le beurre et la crème. Recherchez des produits faibles en gras saturés et trans, en lisant bien les
étiquettes. Toutefois, il ne serait pas souhaitable de retirer complètement les bons gras de son alimentation, car ils permettent de maintenir un bon taux de
cholestérol sanguin. Les aliments riches en acides gras monoinsaturés (oméga-9) sont à privilégier. Ceux riches en acide gras polyinsaturés (a cide linoléique
notamment) sont à consommer avec modération parce qu’ils peuvent s’oxyder dans l’organisme s’ils sont en trop grande quantité et créer une élévation de
l’insulinémie et de la glycémie à jeun, ainsi que des concentrations de LDL (mauvais cholestérol), autant de facteurs associés au risque cardiovasculaire. Les acides
gras polyinsaturés ne devraient pas représenter plus de 10 % des calories totales
Augmenter l'apport en oméga-3 d'origine marine. Ces oméga-3 peuvent réduire le risque de maladies cardiovasculaires (MCV) chez les diabétiques. Ils réduisent
notamment les triglycérides sanguins. Selon des études prospectives, il semble aussi que le poisson dans son ensemble réduirait le risque d’être atteint de diabète
ou d’intolérance au glucose. On ne sait pas encore si cet effet est attribuable aux oméga-3 ou à d’autres constituants du poisson. Il est donc préférable de privilégier
la consommation de poisson à la prise de supplément d’huiles de poisson. L’American Heart Association recommande aux patients souffrant de maladies
cardiovasculaires de consommer 1 g d’oméga-3 (EPA et DHA) par jour, ce qui correspond à environ 2 à 3 repas de 150 g (5 oz) de poisson gras par semaine
Augmenter les fibres alimentaires surtout solubles
Des études ont révélé que les fibres alimentaires, surtout d’origine céréalière, pourraient réduire le risque de diabète de type 2. Une fois le diabète déclaré, un apport
élevé en fibres semble favoriser la diminution des lipides sanguins. Les fibres solubles, en particulier, ralentissent la vidange gastrique et retarde l’absorption du
glucose dans l’intestin grêle, ce qui améliore la glycémie après les repas.
Les personnes diabétiques sont sujettes à se retrouver avec des taux de cholestérol et de mauvais cholestérol/LDL trop élevés. Or, les fibres solubles pourraient
diminuer ces taux. Il est possible qu’un apport de 50 g par jour (dont 25 g de fibres solubles et 25 g de fibres insolubles) puisse produire des effets plus marqués sur
les taux d’insuline et de lipides sanguins3. Par contre, cet effet a été démontré seulement dans une petite étude de 13 sujets. Elle devra être reproduite sur un plus
grand nombre de sujets et à plus long terme pour confirmer ou infirmer l’importance d’avoir un apport en fibres aussi élevé. Néanmoins, l’Association canadienne de
diabète recommande un apport en fibres pour les diabétiques se situant entre 25 g et 50 g par jour.
Les principales sources de fibres solubles sont le psyllium, le son d’avoine, le gruau, les légumineuses, l’orge, ainsi que les fruits et légumes. Afin d’être efficace, il
est important que ce type de fibres soit mélangé aux glucides des repas en plus d’être sous une forme hydratée (mélangé à un liquide).
conclusion:
Prenez trois repas équilibrés par jour et, au besoin, des collations. Évitez de sauter des repas.
Mangez une variété d’aliments provenant des différents groupes alimentaires : légumes, fruits, féculents, lait et substituts, viandes et substituts
Limitez la consommation d’aliments sucrés et peu nutritifs
Privilégiez l’eau pour vous hydrater plutôt que les jus de fruits et les boissons sucrées.
Si vous consommez de l’alcool, faites-le de préférence en mangeant et respectez les quantités recommandées.
glucose sanguin, d'atteindre un poids et des taux de lipides sanguins adéquats, de contrôler la pression artérielle et de prévenir les complications de la
maladie. Chez un diabétique, tout programme alimentaire doit être ajusté selon le degré d’activité physique et les médicaments. Il doit, en outre, suivre un
régime adapté au diabète .
Le test de dépistage recommandé est la mesure de la glycémie veineuse à jeun :
on prélève du sang dans une veine lorsque l'on est à jeun depuis au moins 8 heures. L'analyse par le laboratoire porte sur le plasma veineux, c'est-à-dire le sang
dont on a retiré les cellules (globules rouges, globules blancs et plaquettes).
Le diagnostic de diabète de type 2 est confirmé lorsqu'une seule glycémie est supérieure ou égale à 2 g/l (11,1 mmol/l), qu'il y ait ou non des symptômes de
diabète associés.
- Lorsque la glycémie est inférieure à 2 g/l (11,1 mmol/l) ou supérieure ou égale à 1,26 g/l (7 mmol/l), la confirmation diagnostique du diabète de type 2 sera faite
par un second test de glycémie veineuse à jeun. Le diagnostic sera confirmé en cas de glycémie à nouveau supérieure ou égale à ce seuil de 1,26 g/l (7 mmol/l).
- Lorsque la glycémie est comprise entre 1,10 g/l et 1,25 g/l (6,0 et 6,8 mmol/l), le diagnostic d'hyperglycémie modérée à jeun (prédiabète) est posé. Dans ce cas, le
test de dépistage doit être renouvelé un an plus tard.
Si la glycémie veineuse à jeun est inférieure à 1,10 g/l (6,0 mmol/l), il n'y a ni diabète, ni prédiabète. vous pouvez attendre entre 1 et 3 ans pour renouveler le test.
En attendant, surveillez votre équilibre alimentaire, pratiquez une activité physique (au moins 30 minutes, 3 fois par semaine) et essayez de perdre du poids.
Contrôler la glycémie
Contrôler l’apport en glucides. Chez un diabétique, le contrôle de l’apport en glucides est de toute première importance. Les glucides sont présents naturellement
(fruits, produits laitiers, féculents, légumineuses) ou sont ajoutés aux aliments (sucre, glucose, fructose, dextrose, miel, sirop d’érable, etc.). Il faut privilégier les
aliments contenant des glucides présents naturellement. Les sucres qu’on ajoute doivent être consommés avec modération. Ces derniers, peu nutritifs, se cachent
dans les céréales à déjeuner, les yogourts aux fruits, les vinaigrettes, les condiments, les barres de céréales, les muffins, les confitures et gelées, les gâteaux, etc.
On suggère de ne pas consommer plus de 10 % de ses calories totales sous forme de glucides ajoutés si le contrôle de la glycémie et des lipides est maintenu. Par
contre, si la glycémie et les taux de lipides n’étaient pas adéquats, une révision à la baisse de l’apport en sucres ajoutés devrait être envisagée
Et le fructose dans tout ça?
Le fructose produit une réponse insulinique plus faible que le saccharose ou l’amidon. Par contre, pris en grande quantité, il est associé à une hausse des lipides
sanguins, notamment des triglycérides. Il est donc recommandé d’éviter une consommation excessive de fructose (plus de 60 g par jour) provenant de boissons,
aliments ou produits transformés.
Répartir les glucides et les différents groupes d’aliments assez également dans la journée. Pour contrôler la glycémie et le poids, l’apport en glucides doit être bien
réparti dans la journée et l’espacement entre les repas doit être adéquat. Il ne serait pas souhaitable, par exemple, de manger ses 4 portions de fruits au petit-
déjeuner, ni de prendre toutes ses portions de viandes et substituts au souper.
Atteindre un poids santé. L’atteinte et le maintien d’un poids santé peuvent jouer un rôle dans le contrôle de la glycémie. Une perte aussi modeste que de 5 % à 10 %
de son poids initial peut améliorer la sensibilité à l’insuline, le contrôle de la glycémie, la maîtrise de l’hypertension et des taux trop élevés de lipides dans le sang.
En mangeant mieux, en diminuant les portions et en bougeant plus, vous pouvez atteindre votre objectif
Prévenir les maladies cardiovasculaires
Les maladies cardiovasculaires sont l’une des complications les plus fréquentes du diabète.
Réduire l'apport en lipides et privilégier les bons gras. Il est primordial, lorsque l’on est diabétique, de réduire la quantité totale de gras ingérés; surtout ceux de type
saturés et trans. Puisque le risque de maladies cardiovasculaires est de 2 à 3 fois plus élevé en présence qu’en l’absence de diabète, les gras saturés doivent
représenter moins de 7 % de l’apport énergétique quotidien et l’apport en acides gras trans doit être aussi faible que possible.
Il vaut mieux choisir des fromages et des viandes maigres et limiter le beurre et la crème. Recherchez des produits faibles en gras saturés et trans, en lisant bien les
étiquettes. Toutefois, il ne serait pas souhaitable de retirer complètement les bons gras de son alimentation, car ils permettent de maintenir un bon taux de
cholestérol sanguin. Les aliments riches en acides gras monoinsaturés (oméga-9) sont à privilégier. Ceux riches en acide gras polyinsaturés (a cide linoléique
notamment) sont à consommer avec modération parce qu’ils peuvent s’oxyder dans l’organisme s’ils sont en trop grande quantité et créer une élévation de
l’insulinémie et de la glycémie à jeun, ainsi que des concentrations de LDL (mauvais cholestérol), autant de facteurs associés au risque cardiovasculaire. Les acides
gras polyinsaturés ne devraient pas représenter plus de 10 % des calories totales
Augmenter l'apport en oméga-3 d'origine marine. Ces oméga-3 peuvent réduire le risque de maladies cardiovasculaires (MCV) chez les diabétiques. Ils réduisent
notamment les triglycérides sanguins. Selon des études prospectives, il semble aussi que le poisson dans son ensemble réduirait le risque d’être atteint de diabète
ou d’intolérance au glucose. On ne sait pas encore si cet effet est attribuable aux oméga-3 ou à d’autres constituants du poisson. Il est donc préférable de privilégier
la consommation de poisson à la prise de supplément d’huiles de poisson. L’American Heart Association recommande aux patients souffrant de maladies
cardiovasculaires de consommer 1 g d’oméga-3 (EPA et DHA) par jour, ce qui correspond à environ 2 à 3 repas de 150 g (5 oz) de poisson gras par semaine
Augmenter les fibres alimentaires surtout solubles
Des études ont révélé que les fibres alimentaires, surtout d’origine céréalière, pourraient réduire le risque de diabète de type 2. Une fois le diabète déclaré, un apport
élevé en fibres semble favoriser la diminution des lipides sanguins. Les fibres solubles, en particulier, ralentissent la vidange gastrique et retarde l’absorption du
glucose dans l’intestin grêle, ce qui améliore la glycémie après les repas.
Les personnes diabétiques sont sujettes à se retrouver avec des taux de cholestérol et de mauvais cholestérol/LDL trop élevés. Or, les fibres solubles pourraient
diminuer ces taux. Il est possible qu’un apport de 50 g par jour (dont 25 g de fibres solubles et 25 g de fibres insolubles) puisse produire des effets plus marqués sur
les taux d’insuline et de lipides sanguins3. Par contre, cet effet a été démontré seulement dans une petite étude de 13 sujets. Elle devra être reproduite sur un plus
grand nombre de sujets et à plus long terme pour confirmer ou infirmer l’importance d’avoir un apport en fibres aussi élevé. Néanmoins, l’Association canadienne de
diabète recommande un apport en fibres pour les diabétiques se situant entre 25 g et 50 g par jour.
Les principales sources de fibres solubles sont le psyllium, le son d’avoine, le gruau, les légumineuses, l’orge, ainsi que les fruits et légumes. Afin d’être efficace, il
est important que ce type de fibres soit mélangé aux glucides des repas en plus d’être sous une forme hydratée (mélangé à un liquide).
conclusion:
Prenez trois repas équilibrés par jour et, au besoin, des collations. Évitez de sauter des repas.
Mangez une variété d’aliments provenant des différents groupes alimentaires : légumes, fruits, féculents, lait et substituts, viandes et substituts
Limitez la consommation d’aliments sucrés et peu nutritifs
Privilégiez l’eau pour vous hydrater plutôt que les jus de fruits et les boissons sucrées.
Si vous consommez de l’alcool, faites-le de préférence en mangeant et respectez les quantités recommandées.
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